FUKUSHIMA PREND TOUTE SA DIMENSION, par François Leclerc

Billet invité.

« Il faudra trois, cinq, voire dix ans pour parvenir à en reprendre le contrôle, et même plusieurs décennies pour remédier aux conséquences de l’accident », vient de déclarer à propos de Fukushima Daiichi Naoto Kan, le premier ministre japonais.

C’est la première fois que les autorités japonaises s’avancent a formuler une estimation des délais qui seront nécessaires pour procéder à la décontamination du site. Une nouvelle annonce présentant les étapes de celle-ci ainsi que leur calendrier devrait intervenir le 19 juillet prochain.

Le projet, qui circule déjà au Japon, s’appuie sur l’expérience américaine qui a fait suite à l’accident de Three Mile Island, ce qui en trace sans plus attendre les limites. Le combustible de trois réacteurs a fusionné, traversant la cuve contrairement à ce qui s’était passé aux Etats-Unis.

Le démantèlement des réacteurs s’annonce comme une opération de longue haleine nécessitant la conception et la mise au point de méthodologies et d’équipements spécifiques, en particulier afin de recueillir le combustible après fusion, dont on ne connaît pas l’état et la localisation exacte. Il sera également nécessaire de vider les piscines de stockage du combustible usagé, au contenu entreposé dans des conditions perturbées compliquant l’opération. De découper les gigantesques structures radioactives des réacteurs. Et enfin, de stocker pour une longue période dans les conditions de sécurité les meilleures ces masses de débris radioactifs.

Un tel chantier n’a jamais eu d’équivalent et va faire appel à des ressources encore à inventer, pour un coût indéterminé et qu’il va falloir financer. Son démarrage suppose que la reprise en main de la centrale soit réalisée, ce qui est encore loin d’être le cas en dépit des progrès qui ont été accomplis. La mise en marche fonctionnelle des nouveaux systèmes de refroidissement des réacteurs, permettant l’arrêt de la production continue d’eau hautement contaminée est encore en suspens.

L’évacuation – après décontamination partielle – des masses d’eau répandues dans les sous-sols est encore problématique et de longue haleine. Enfin, ses bâtiments et structures éprouvés, la centrale reste vulnérable aux éléments : pluies tropicales, secousses telluriques… et tsunamis.

Dans l’immédiat, de mauvaises nouvelles sont égrenées au fil des jours. Des taux de contamination radioactive très élevés sont ici ou là relevés dans l’environnement ou dans l’alimentation, mettant en évidence que les zones d’évacuation ont été taillées de manière trop restrictive et sans mesures adéquates de la radioactivité et que leurs frontières ne sont pas étanches.

Plusieurs centaines de milliers de Japonais sont en conséquence condamnés à vivre dans l’incertitude et le danger, qui s’accroît à la longue, à force de l’exposition cumulée à des radio-éléments à longue durée de vie (césium). S’en tenant au démantèlement des installations de la centrale, le plan gouvernemental ne prend pas en compte cette dimension humaine.

La détection, à Tokyo même, d’un taux de trois à six fois la normale de césium dans de la viande de bœuf originaire d’une ferme de la zone comprise entre 20 et 30 kms de la centrale a créé un choc plus largement dans l’opinion, montrant que la population japonaise était dans son ensemble susceptible d’être exposée à la contamination, via la production alimentaire. Les mesures externes à l’animal avant son transport vers l’abattoir n’avaient en effet rien détecté.

Les contrôles sur les produits alimentaires, a-t-il été reconnu par les autorités, sont effectués de manière aléatoires et aucun changement n’est envisagé à ce sujet. Moins d’un pour cent de ceux-ci, provenant de la région de Fukushima, ont été contrôlés. Ce qui comprend également les produits de la mer, où l’on sait qu’une importante contamination est intervenue, se fixant au final dans la chaîne alimentaire : algues, crustacés et poissons. Enfin, si une interdiction gouvernementale empêche le transport des vaches et boeufs en dehors de la zone d’évacuation des 20 kms, rien de tel n’existe pour les porcs et les volailles.

Petit à petit, il se dessine une autre image de la catastrophe de Fukushima. L’équation économique en est aussi progressivement posée, sous le double angle de ses conséquences immédiates et à long terme. A un rythme ou à un autre, le Japon pourrait être désormais condamné à lui aussi sortir du nucléaire.

77 réponses sur “FUKUSHIMA PREND TOUTE SA DIMENSION, par François Leclerc”

  1. Un tel chantier n’a jamais eu d’équivalent et va faire appel à des ressources encore à inventer, pour un coût indéterminé et qu’il va falloir financer.

    Au moins, après cet accident, plus personne ne pourra oser dire que l’électricité d’origine nucléaire est bon marché. Et quand au coût humain… Je préfère ne pas imaginer le nombre de cancers qui vont se déclarer à cause de cette catastrophe. Non, décidément, les recettes du capitalisme à outrance appliquées à la production d’énergie ne sont pas viables. Fukushima en est la preuve éclatante.

  2. oui, il y a du soucis à se faire pour les aliments importés du Japon… mais aussi de Chine et de Corée. Les Alpes n’ont cette fois pas arrêté le nuage radioactif ^^

    1. Les alpes n’étaient pas la mais les vents dominants ne soufflent pas du bon cote et les courants marins envoient tout ça plutôt au large . Par ailleurs il ne faudrait pas oublier la Russie qui est plus près encore.

  3. M. Leclerc, que celles-ci portent sur l’économie ou la catastrophe de Fukushima, la lecture de vos analyses est pour moi un authentique plaisir intellectuel outre l’intérêt que j’y porte quant au fond qu’elles abordent. Bravo pour votre excellent travail qui allie précision et clarté !

    Je profite de cet éloge pour vous interpeler au sujet d’un rapport intervenu ces jours derniers où était évoquée pour la première fois de manière officielle par les autorité de ce pays l’hypothèse d’une sortie du nucléaire de la France à horizon 2040 – 2050 !

    Comment interprétez-vous ce qui ressemble à l’état embryonnaire d’un commencement d’évolution des mentalités : gesticulation pour faire retomber en faisant semblant de la prendre en considération leur demande, la pression des opposants (tout en donnant du crédit à leur position) ou prise en compte effective du réel ?

    1. Je ne connais pas le rapport dont vous faites état. De quoi s’agit-il ?

      Fessenheim va être un cas test. La vieille centrale a reçu son autorisation de poursuite d’exploitation, à condition d’effectuer des travaux qui n’ont pas fait l’objet d’une description. Les stress tests des centrales européennes doivent encore intervenir, mais faut-il s’attendre à ce qu’ils puissent la recaler ? Ce serait beaucoup leur demander, dans un contexte où Henri Proglio, Pdg d’EDF, a manifesté l’intention de poursuivre son exploitation…

      La France a le triste privilège d’avoir un complexe électro-nucléaire particulièrement bien enraciné et puissant.

      1. La France a le triste privilège d’avoir un complexe électro-nucléaire particulièrement bien enraciné et puissant.

        Oui, mais c’est aussi un des pays industrialisés qui rejette le moins de C02.
        En 2007 les allemands rejetaient 800 millions de tonnes de CO2 (9.7 tonnes/habitant), alors que la France en rejetait seulement 369 tonnes (5.8 tonnes/habitant).
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_%C3%A9missions_de_dioxyde_de_carbone

        Si on trouve une solution pour sortir du nucléaire ce serait super, mais il ne faudrait peut-être pas tomber sur un scénario à l’Allemande, où 50 % de la production d’énergie électrique est de type fossile (charbon et gaz). A moins que l’impact du CO2 sur le climat ne soit pas un vrai problème?

      2. @argeles 39
        « Si on trouve une solution pour sortir du nucléaire ce serait super »
        Ce n’est pas la bonne question …
        Si on trouve une solution pour que les citoyens consomment moins de leur plein gré, ce serait super ! Il n’y a pas d’autres alternatives !

      3. Il faut sortir du nucléaire et l’impact du CO2 sur le climat est un vrai problème, mais moins important que l’impact du nucléaire sur l’environnement.

      4. à François Leclerc,

        « Le gouvernement français a évoqué pour la première fois vendredi l’hypothèse d’un scénario de sortie du nucléaire à l’horizon 2040-2050, tout en précisant que ce n’était pas celui qu’il privilégiait à ce stade. Le ministre de l’Industrie, Éric Besson, a annoncé sur Europe 1 le lancement d’une étude prospective, Énergie 2050, dont les résultats seront « probablement » rendus début 2012 [ tiens tiens : en pleine campagne présidentielle ! ]. « Nous allons étudier tous les scénarios possibles de ce qu’on appelle le bouquet énergétique », a-t-il déclaré. « Ce travail sera fait en toute objectivité (…) sans éluder aucun scénario, y compris les scénarios de sortie du nucléaire. » Le ministère de l’Industrie a précisé que certains des scénarios étudiés comporteraient une « sortie totale du nucléaire à l’horizon 2050, voire 2040″. »

        ==> http://www.lepoint.fr/economie/le-gouvernement-va-etudier-les-scenarios-possibles-de-sortie-du-nucleaire-08-07-2011-1350789_28.php

      5. Argeles39, le problème du CO2 ne sera pas résolu par le nucléaire, même s’il est français.
        http://www.youtube.com/watch?v=j_EbrOjIGkQ
        Le scénario allemand est celui de la sortie du nucléaire en un temps record et se fera d’abord en ce qu’elle évitera de produire des excédents d’électricité (qui jusque là ont été largement exportés vers la France). En 2010, la part des énergies renouvelables à la production d’électricité en Allemagne était déjà de 17% avec 370.000 emplois dans le secteur entier des énergies renouvelables.
        Ainsi, pour la période allant de 1990 à 2007 l’Allemagne a su diminuer ses émissions de CO2 de – 16%, alors que la France les a augmentées de + 4,9 %.

      6. Le journal régional L’Alsace a ouvert ses pages pour décrypter l’avenir de Fessenheim.
        Une centrale effectivement d’exception (radier trop fin et proximité de la nappe phréatique).
        Malgré les dangers objectifs il reste encore trop d’élus, de notables (même anciens sinistres) faisant confiance à cette centrale.
        On sacrifiera peut être Fessenheim sur l’hôtel de la continuation et promotion de cette filière obsolète et hautement toxique.
        En tous cas la patate chaude a été transmise par l’ASN aux autorités responsables, à chacun son métier et ……

        « Pour le physicien strasbourgeois Jean-Marie Brom, cet avis de l’ASN permettra au gouvernement d’arrêter la centrale pour des raisons politiques tout en poursuivant son programme nucléaire. »
        http://www.lalsace.fr/actualite/2011/07/05/une-incoherence-totale-selon-jean-marie-brom

        « L’ASN fait preuve d’une incohérence rarement vue », commente Jean-Marie Brom. « Elle nous dit que tout va bien, que la tranche 1 peut continuer à tourner pendant dix ans. Et en même temps, elle dit qu’il faut, d’ici deux ans, avoir renforcé le radier en cas de percement de la cuve du réacteur. Il faudrait savoir où on en est. Si tout va bien, il n’y a aucun travail à faire. »
        « Une stratégie que le physicien dénonce : « Aucune centrale nucléaire en France n’est conçue pour résister à la fusion du cœur. Seul l’EPR a une dalle très épaisse. » »

        Voir aussi les articles associés.
        http://www.lalsace.fr/actualite/2011/07/05/le-oui-mais-de-l-asn-a-dix-annees-supplementaires

      7. @ Pascal

        Merci, cela me paraît mince pour en tirer un changement d’orientation possible…

      8. Ok Pascal, vu, Le Point. Donc entre Duflot-Joly « 20-25 ans » et un scénario Besson 2040-2050, il y a quelques années d’écart. On promet de négocier l’échéance demain, c’est-à-dire un autre jour. Les promesses n’engagent…

      9. @ PAD

        Si on trouve une solution pour que les citoyens consomment moins de leur plein gré, ce serait super ! Il n’y a pas d’autres alternatives !

        Oui, ce serait la manière la plus rapide, la plus sure et la plus écologique, pour sortir du nucléaire.
        Mais il faudrait réduire notre consommation d’énergie électrique de 80 %, ce qui est loin d’être évident.
        Pour un ménage Français la consommation moyenne d’énergie électrique doit être d’environ 6000 kWh/an, il faudrait descendre à 1200 kWh/an sachant qu’un chauffe-eau électrique consomme à lui seul 3000 kWh/an. Chacun est en mesure de prendre sa propre facture d’électricité et de voir s’il peut la réduire de 80 %. Le même raisonnement appliqué à l’industrie, aux transports, au secteur tertiaire est aussi un casse tête.
        La réalité c’est que notre consommation d’énergie électrique s’incrémente de 2 % / an, à cause de la démographie et de l’évolution de nos modes de vie (Clim, Pompes à Chaleur, Internet, développement de l’électricité dans les transports….).
        Maintenant, supposons qu’on sorte du nucléaire par une réduction de 80 % de notre consommation d’électricité, c’est-à-dire sans utiliser du charbon ou du gaz (1), il y aurait forcément un impact négatif sur la production de richesses, et de facto sur notre niveau de vie (protection sociale, retraites, salaires, éducation, santé, services publics…….) ; sommes nous prêts à l’accepter ?
        Nota : je précise que je ne suis pas un défenseur du nucléaire, je fais partie de ceux qui souhaitent une alternative. A ce titre l’exemple allemand va être riche d’enseignements, on verra comment ils se sortent du nucléaire (22 % chez eux) sans incrémenter leurs rejets de CO2 (ou dit autrement, sans construire de nouvelles centrales à charbon ou au gaz).

        (1) Ce sont les vrais concurrents du nucléaire, l’éolien et le photovoltaïque étant, dans l’état actuel des connaissances, des énergies intermittentes qu’il faut avoir dans le bouquet énergétique mais qui ne peuvent pas suffire.

      10. @ argeles 39

        Vous posez les bonnes questions. Changez les comportements est une tâche difficile. L’éducation est la voie royale mais elle a pour défaut d’être chronophage. La pédagogie pourrait être un espoir, mais surement insuffisant compte tenu de la pression temporelle de notre problème énergétique. Reste aussi à nos institutions d’arrêter de mentir sur le coût de l’énergie – en particulier sur le nucléaire – alors reste la pression fiscale. Je suis pour une taxe carbone au sein d’une Europe Fédérale.
        Les voies pour réduire notre consommation sont multiples comme l’isolement des habitations, des bâtiments professionnels, administratifs … le redéploiement de nos industries automobiles produisant des voitures de 500 kg, roulant à 100 km/h et consommant 1,5l/100 … Bannir la voiture pour les petits déplacements urbains …La captation du CO2…Faire décoller pour la France les moins de 1% d’énergie dite renouvelable – Areva est sur le départ pour l’appel d’offre des éoliennes en mer 🙂 – Arrêter le « mirage » du TGV – dont aucun passager paie actuellement le vrai prix – et beaucoup d’autres solutions qui permettront de l’emploi et une croissance non destructrice de notre bio-environnement.
        La consommation de votre chauffe-eau ne pourrait-elle pas être diminuée en réduisant les bains au profit de douches ?
        Je n’ai pas de solutions toutes faites mais de multiples pistes qui peuvent faire la route énergétique de demain ! Tant qu’à notre niveau de vie « heureuse », il ne se mesure pas aux nombres d’écrans plats, de gsm ou des 89,9kg de nourriture que nous jetons par an et par habitant !

      1. @argeles39, fait un ratio Co2 sur balance commercial et tu verras la France n’est pas si bonne, pour ne pas polluer il suffit de tout importer (forcement c’est moins simple, cela dépend de ce qu’on importe), comme ça c’est les voisins, les méchants qui polluent pour nous. Pareil pour la Chine, si on exclut la pollution nécessaire pour alimenter nos besoins, les Chinois ne polluent pas tant que ça, même avec du charbon….

      2. @Génissel Samuel,

        les émissions de CO2 par habitant auxquelles Argeles39 fait référence sont calculées, bien entendu, en fonction des consommations de biens et non pas des productions. Par exemple si un bien est produit en Chine mais consommé par un habitant de la France, l’émission correspondante s’ajoute aux émissions de CO2 fançaises et ainsi de suite. Un camembert produit en Normandie mais consommé par un habitant de l’Allemagne représente une émission de CO2 d’un habitant de l’Allemagne et non pas d’un habitant de la France. Le carburant consommé par les conducteurs conduisant en France est pour ainsi dire entièrement importé mais il s’agit toujours d’une émission de C02 des habitants de la France.
        Qu’un pays importe tout ce que ses habitants consomment ou produise localement tout ce qu’ils consomment ne changerait pas l’émission de C02 par ses habitants puisque c’est la consommation qui intervient dans ce calcul..
        Un « ratio de C02 sur balance commerciale » n’aurait aucun sens, les pays qui auraient une balance commerciale excédentaire auraient un ratio positif et ceux qui auraient une balance commerciale déficitaire auraient un ratio négatif, qu’en concluriez vous?

      3. à PAD :
        Vos » multiples pistes  » sont des pistes noires ….. les « nombreuses alternatives » ne seront que des leurres seulement utilisés pour les bobo’s et payés par ceux qui n’ y accèderont pas …Pas d’alternatives … Les maisons dites « passives » ont un DTU de 20 ans max et coutent un max de KW a la construction …
        Le délitement « moyen » du niveau de vie sera plus sévère que vous l’imaginez et nombreux qui prèchent la bonne parole , se vétiront de kaki pour améliorer leur sort ..
        Il n’ y aura pas de miracle technologique qui puisse éviter le retour aux circuits tres courts …il vous faudra cultiver votre jardin …ou un esclave ou deux immigrés pour le faire .

      4. @ Kercoz

        Je n’y avais pas pensé, tous en dortoir en kaki, rien de mieux la chaleur humaine, pour faire des économies d’électricité !

      5. @chris06 pour en avoir discuter avec des ingénieur de l’Inra notamment pour le méthane c’est faux, chaque pays s’arrange, en France, on compense les vaches par la forêt et on sous estime le bilan du soja importé en n’incluant pas la déforestation (puisqu’on l’importe), tout ces échanges ces calculs ces estimations, semblent précis, mais quelques constantes mal adaptés (comme la déjà précisé Paul Jorion) et tout est faux. Les émissions sont un calcul tellement complexe et le besoin d’exemplarité national tellement important, que votre raisonnement théorique ne suffit. Va calculer précisément la production de CO2 d’un camenbert (en incluant tout de la respiration du veau devenant vache de la transformation du transport à un endroit précis, tout n’est que moyenne de moyenne d’estimation).
        Donne moi le niveau de vie moyen Chinois et français, la consommation interne Chinoise et Francaise, le chauffage Chinois et Français, suit ton raisonnement les Chinois devraient moins polluer, car peu consommateur de bien et ressource (en moyenne sur 1 milliard et non les habitants des zep, l’énergie nucléaire n’est que le quart de nos besoins et nos maisons secondaires nos avions et nos voitures polluent bien plus, qu’un tricycle motorisé).

    2.  » rapport intervenu ces jours derniers où était évoquée pour la première fois de manière officielle par les autorité de ce pays l’hypothèse d’une sortie du nucléaire de la France à horizon 2040 – 2050 ! »
      Vas-y Pascal, sors le scoop ou le rapport de dans 30 – 40 ans, (ou une piste) que j’aimerais bien y croire, en vrai sauf que trente c’est si long !). Une hypothèse de au cas où ? Voir fais.

  4. Terrible ! Terrible ! Terrible ! ……………….. Je me sens concerné comme si c’était ici , en France ! C’est d’ailleurs facile à imaginer …. il va VRAIMENT falloir arrêter ces conneries dans le monde entier ! Est_ce une lueur d’espoir , à ce propos , de voir les investisseurs et les actionnaires commencer à s’interroger ?

  5. Le système de filtration d’eau finira sans doute par marcher correctement un de ces jours, ça permettra de progressivement augmenter la quantité d’eau de refroidissement propre injectée, donc de diminuer les rejets aériens. S’ils pensent à en injecter sous forme d’aérosol cette eau va délaver les surfaces et débris dans les bâtiments en emportant les poussières radio-actives et diminuer le taux de RA ambiant après quelques années. En espérant qu’il n’y ait pas trop de fuites souterraines.
    La priorité reste pour moi l’évacuation du combustible encore en état et le creusement de piscines à proximité pour y jeter les débris très contaminés évacués des bâtiments.
    Le démantèlement du site est une illusion et ne se fera jamais : tout le site et les alentours sont contaminés et impossible à nettoyer, le site est le meilleur endroit de stockage possible. Quand le site sera froid il faudra y couler par dessus une jolie pyramide de pierre et de béton.

    Les japonais, tous les japonais, d’où qu’ils soient, vont devoir apprendre à vivre avec un taux de RA anormalement élevé et une conso énergétique réduite, j’espère qu’un sociologue étudiera les évolutions de la mentalité japonaise, que ce soit sur les habitudes alimentaires et de consommation, l’idée de nation, le rapport à la nature, à l’argent, etc.

  6. Cette affaire est tellement lamentable dans son traitement dans les journaux que l’on a plus l’envie de commenter.
    Comme si la politique de l’autruche s’imposait pour le nucléaire.
    Ou plutôt le périlleux besoin de couper l’arbre des causes donnant des effets.
    Quand dans 20 ans les conséquences vont apparaitre, ce sera la faute à pas de chance.
    Un peu comme les sauterelles des 7 plaies d’Egypte.
    Sauf que c’est l’homme qui aura déclenché tout cela.
    Il ne s’agira pas de dire que c’est la nature. Ce sera un effet de la surpopulation, j’en met ma main à couper, un mécanisme de la nature destiné à réguler les naissances.
    Sauf que là on est pas dans le réglage fin de l’asservissement; on est dans le tout ou rien avec impossibilité de retour en arrière.
    Car la pollution sera partout. Elle l’est déjà.
    Et le débat sur les effets mineurs des faibles doses deviendra, est déjà de ce fait obsolète.
    Pourquoi débattre de quelque chose qui est déjà entériné.
    Le contraire de la démocratie en somme.

  7. Bon et bien nous y sommes, si après une telle déclaration, il reste des pèlerins capable de s’imaginer, que rien ne pourra leur arrivés sur leurs petit territoire protégé, et que Dieu pourvoira de nouveau à l’erreur humaine, je sais déjà, qu’ils s’illusionnent complètement sur les pouvoirs du Créateur. Le nucléaire, c’est l’erreur fatal de l’homme, qui se prend pour Dieu…Vous connaissez sûrement la fable : la grenouille, qui voulait se faire plus grosse que le boeuf…C’est un peu ça l’humain face à son Créateur.
    « Il faudra trois, cinq, voire dix ans pour parvenir à en reprendre le contrôle, et même plusieurs décennies pour remédier aux conséquences de l’accident »

  8. Rappelez moi la durée de vie du plutonium et de tous les autres déchets radioactifs rejetés? et combien de temps mettent des mutations génétiques pour s’effacer , plusieurs décennies?… à mourir de rire : les conséquences sont irrémédiables et sans fin l’incompétence et le mensonge jusqu’au bout dans la communication…

  9. Signalé par le réseau « Sortir du nucléaire »

    Une projection du documentaire « Into EternIty  » (drôle de nom) a eu lieu à Mulhouse le 8 juillet. Elle était suivi d’un débat (je n’avais pas pu libérer ce soir là hélas).
    Concerne le stockage des déchets nucléaires à Onkalo en Finlande.
    Tout est parfait, prévu sauf les impondérables pouvant survenir sur une certaine période sans doute.

    http://cdurable.info/Into-Eternity-documentaire-Michael-Madsen-ONKALO-comment-nos-dechets-nucleaires-vont-etre-stockes-pendant-100000-ans,3330.html

    « Avis sur le documentaire de Yannick Barthe
    SOCIOLOGUE, CHARGE DE RECHERCHE AU CNRS- Auteur de Pouvoir d’indécision. La mise en politique des déchets nucléaires (Economica, 2006).
    Comment affronter la temporalité vertigineuse des déchets nucléaires ? Comment se protéger de ces matières dangereuses pendant des milliers d’années ? Longtemps hantés par ces questions, les responsables de l’industrie nucléaire croient aujourd’hui tenir la solution.. À Onkalo en Finlande comme ailleurs, ils étudient la possibilité de stocker ces résidus dans le sous-sol, à 500 mètres de profondeur. Censé résister au temps, insensible aux aléas de l’histoire, aux guerres, aux épidémies, ce coffre-fort géologique n’aurait nul besoin d’être surveillé. Les déchets nucléaires pourraient y reposer en paix. Pour l’éternité.
    Les personnes interrogées dans « Into EtErnIty » ne sont pas peu fières de leur trouvaille et de la prouesse technologique qui consiste à construire un tel sanctuaire. Rien ne semble avoir été laissé au hasard. Tout a été pensé, anticipé ; les scénarios les plus farfelus ont été pris en compte, intégrés dans le dispositif technologique.

    Mais voici que certaines questions que pose Michael Madsen à ses interlocuteurs suscitent des silences embarrassés, des sourires gênés, des réponses hésitantes et contradictoires. Et le doute fait alors son chemin dans l’esprit des spectateurs que nous sommes : tout de même, est-ce vraiment raisonnable ? N’est-il pas présomptueux de prétendre garantir la viabilité d’une telle installation pendant des milliers d’années ? En laissant poindre, derrière les discours rassurants des scientifiques, les incertitudes qui entourent le devenir des déchets nucléaires, l’intérêt premier du film de Michael Madsen est d’ouvrir à nouveau le débat sur les problèmes posés et les solutions à imaginer pour gérer cet héritage encombrant. »

    Si c’est comme chez Stocamine ça promet. Du grand n’importe quoi technologique ?

    1. C’est pas dans le même coin qu’ils ont fait le sanctuaire mondial de la diversité végétale ?

      J’arrive plus à trouver le nom de ce blockhaus du nord de l’Europe ou les graines sont stockées, mais avouez que ce serait farce que ces deux machins se retrouvent voisins…..

      1. Non, le sanctuaire végétal est plutot côté spitzberg, genre dans un glacier d’une ile ou ca ne dégèle jamais pendant qqs milliers d’années.

        Onkalo est dans le socle basaltique finlandais, de l’autre côté de la chaine de montagne scandinavienne.

      2. Merci pour l’info….mais même là bas, en fait, il n’est pas à l’abrit puisque Monsanto, en tant que financeur, a sans doute droit à un trousseau de clef…..

      3. Il y a une société Suisse qui a crée tous les gouts synthétiquement vive la bouillie en même temps si on aime pourquoi pas.

    1. Une question :
      De combien va bouger la plaque tectonique dans une telle période?
      On est sûr que rien ne va craquer dans tout ce fourbi?

  10. Peut-être me trompe-je, mais je n’ ai pas souvenir de débats concernant les actions qui auraient lieu, que ce soit en Belgique, en France, en cas d’ accident nucléaire.
    Je parle ici de protection des populations concernées (euphémisme), de leurs éventuels déplacements, reclassements, etc.
    Car dans ce cas, l’ improvisation et la débrouille ne me semblent pas être la meilleure solution (euphémisme bis).

    On est en train de rééditer des auto-collants Nucléaire non merci ceci dit.
    J’ en ai commandé ici (il y a une semaine), toujours rien reçu à ce jour.
    http://agirpoulenvironnement.kiubi-web.com/catalogue/Autocollants-environnement/autocollants-nucleaire-non-merci.html

  11. Que l’on soit riche ou pauvre, nous sommes tous égaux devant la radioactivité . Je me demande ce que pourraient dire ceux qui assènent l’inégalité comme vérité?

  12. Mystère au Tricastin
    Cette vieille centrale, l’une des plus anciennes de France, (1980) connue pour ses déboires à répétition…
    …Entre la fuite d’uranium du 7 juillet (2008), et les rejets illégaux de carbone 14 radioactifs du 6 aout, en passant par les 100 salariés contaminés du 23 juillet, et la découverte le 18 juillet d’une canalisation rompue depuis des années, l’été nucléaire 2008 du Tricastin avait été chaud…
    …Cette centrale a pourtant obtenu de l’ASN (autorité de sureté nucléaire) le 4 novembre 2010 l’autorisation de poursuivre son exploitation, au-delà de ces 30 ans de fonctionnement tout en observant qu’elle n’était pas prête à affronter une crue importante…
    …Depuis l’explosion inexpliquée d’un transformateur, suivie de son incendie le 2 juillet 2011 que l’on peut voir sur cette vidéo, dont les autorités ont affirmé qu’elle n’avait eu aucun effet sur l’environnement, le mystère s’épaissit…
    …C’est un article du « Guardian », qui nous apprend que l’ASN avait imposé en 2007 32 mesures de sécurité, reprochant à l’exploitant un délai de réaction trop long lors d’un incendie…
    etc…
    10 juillet 2011, le dauphine.com : Tricastin : Areva ne veut pas d’observateurs lors des inspections

  13. « le Japon pourrait être désormais « condamné » à lui aussi sortir du nucléaire » : je ne comprends pas cette dernière phrase pourquoi une « condamnation » ?? c’est plutôt une porte de salut !!

    1. Lorsque la sortie du nucléaire doit se fait par la porte de la catastrophe, il faut parler d’une condamnation à la sortie ou d’un comportement suicidaire.
      Par contre, la sortie du nucléaire de plein gré est également possible, mais elle demande du bon sens et peut-être même un peu de sang froid pour le faire…
      En fait, nous sortirons tous un jour ou l’autre du nucléaire et nous le ferons d’une façon ou d’une autre.
      À nous de choisir.

      1. Une phrase s’impose : « Ce que tu refuses de faire par ignorance, tu le feras par nécessité. »…C’est le cas pour le Japon…Mais bien souvent la nécessité annonce un ultimatum du genre : « plus con, tu meurs », expression vulgarisée, mais très parlante et foudroyante, non?

      2. Quand il y a une panne d’électricité, on est bien obligé de retrouver au grenier nos bons vieux outils traditionnels et de réserver les énergies fossiles aux groupes électrogènes des hôpitaux.

        L’urgence est de stopper immédiatement les centrales nucléaires pour sauver nos vies et de commencer immédiatement à miser sur les énergies renouvelables, tant pis si c’est moins confortable pendant un certain temps. Comme, avec la délocalisation, nous n’avons presque plus de grosses usines, le retour à un artisanat traditionnel, en attendant, sera plus simple qu’ailleurs.

        Si nos banquiers n’ont plus d’ordinateurs ni de calculettes utilisables sinon à pédales, plus d’externalisation des comptes en Inde ou ailleurs, et se remettent à aligner des chiffres à la main, il leur sera peut-être plus difficile de spéculer et d’appauvrir les braves gens pour grossir le magot de quelques requins …

    1. Elle est bien bonne celle-là : « the Minister of nuclear power plants accidents »…
      L’industrie nucléaire cherche à rassurer – pour cause – et cela a déjà été essayé en France…en vain. Plus personne ne croit ces balivernes, c’est terminé: Le capital confiance du nucléaire et de la nucléocratie est épuisé.

  14. Il y a une chose de sure, l’homme est capable de s’adapter au changement climatique qu’une production de CO2 est semble-t-il capable d’engendrer.

    il est incapable de s’adapter à un taux de radiation élévé susceptible de toucher sa descendance de façon rédhibitoire!

    1. Merci pour le lien, M. Gundersen, nous donnent toutes les informations nécessaires et plus…Sauf que sur la fin, et en particulier sur les dernières phrases, j’ai un doute…What going on exactly ?…So…Maby some one, will give me, some more information.

  15. Bonjour,

    Le coût du sytème AREVA + Véolia, pour TEPCO :

    (L’Expansion.fr du 11/07 : »Il va falloir 120 jours pour décontaminer l’eau stockée à Fukushima) :

    Combien ce dispositif a-t-il coûté à Tepco?
    450 millions d’euros. Et nous représentons 15% de cette somme – près de 67 millions d’euros.
    (Rémy Autebert, président d’AREVA Japon)

    Amicalement,

    Delphin

  16. Ne sommes nous pas pure et simplement en train d’assister pour la première fois à l’anéantissement de tout un pays ,suite aux conséquences du nucléaire ???!!!

  17. Un article majeur publié dans le monde, édition abonnés du 10/7 :
    « Enfin l’ère postnucléaire » de Ulrich Beck
    Traduit de l’allemand, ce texte émane de l’un des membres du comité spécial d’experts nommé par Angela Merkel à la suite du désastre de Fukushima de la politique énergétique allemande.

    « Ce serait une grave erreur de croire que l’Allemagne, en renonçant à l’énergie atomique, régresse. Bien au contraire. C e qui suit présente certaines des recommandations d’experts ayant servi de base à la politique d’Angela Merkel, qui prévoit la mise en place d’alternatives au nucléaire d’ici à 2021. L’Allemagne pourrait montrer qu’une sortie de l’énergie nucléaire est une opportunité de créer une économie de pointe. « Vous, les Allemands, vous êtes tout seuls », dit le militant écologiste américain Stewart Brand, à propos des plans de sortie de l’énergie atomique ébauchés par l’Allemagne. Et il ajoute : « L’Allemagne agit de manière irresponsable ».

    Face à des risques majeurs que l’on ne peut assumer « les profits vont dans des poches privées mais les risques sont socialisés » (refrain désormais bien connu).

    Pour : « L’accident (japonais) n’a fait à ce jour aucun mort » George Montbiot du Guardian. Il aime l’énergie nucléaire.
    etc, etc, etc …..

    Contre : « s’il y a une certitude, c’est celle du prochain accident nucléaire »
    Les risques liés aux autres énergies sont ils comparables «  »c’est nier le fait que nous savons ce qui se produit lorsqu’un COEUR nucléaire entre en FUSION »
    (Voir le rapport du Sénat sur l’EPR à ce sujet par exemple et qui a été signalé sur ce blog)
    etc, etc, etc…….
    Chercher la rationalité c’est ne pas nier la REALITE et les non rationnels ne sont pas ceux que l’on croit.

    Edgar Morin signerait la conclusion de l’auteur :
    « Du point de vue politique aussi, ce changement de trajectoire a un sens. Seul un gouvernement conservateur et proche des milieux économiques peut négocier un tel virage énergétique, dès lors que les plus bruyants adversaires de cette mutation sont issus de ses propres rangs. Celui qui critique la décision allemande de sortir de l’économie nucléaire pourrait être victime de l’erreur de la chenille, qui, sortant de la chrysalide, en déplore la disparition, sans se douter encore qu’elle deviendra le papillon des énergies renouvelables. »

    Livres utiles de Ulrich Beck « La société du risque. Sur la voie d’une autre modernité », « Pour un empire européen »
    Et aussi un vieux bouquin de 1927 de John Dewey « Le Public et ses problèmes » Gallimard 2010. », signalé par dans cet article.

    « Aux urnes citoyens » sera ma conclusion inspirée par l’optimisme allemand et sa modernité.

      1. Merci et bravo « quelqu’un » pour ce lien que je retiens pour diffusion à mes proches pro et anti-nuc.
        L’enjeu est de taille et chaque phrase de cette déclaration vaut son pesant d’or et vu le cours de l’or…..
        J’espère qu’un maximum d’élus et de responsables sauront en tirer la moëlle substantifique.

    1. Chercher la rationalité c’est ne pas nier la REALITE et les non rationnels ne sont pas ceux que l’on croit.

      En fait, chercher la rationalité, c’est tout simplement inutile : la raison n’est qu’un rêve absurde.

      1. Peut être, mais je préfère miser sur la survie de l’humanité et du vivant sous toutes ses formes plutôt que sur sa perte, bien que en peut avoir parfois des doutes !

  18. M. Kan a déclaré avoir changé d’avis sur la sécurité de l’énergie nucléaire. Après l’accident du Fukushima, « j’ai pris conscience que le risque de l’énergie nucléaire est trop élevé« , a-t-il expliqué.
    Le Japon devrait construire « une société qui ne dépende pas de l’énergie nucléaire », a-t-il dit lors d’une conférence de presse. « Nous devrions progressivement et systématiquement réduire notre dépendance à l’énergie nucléaire et avoir l’objectif à terme d’une société où l’on puisse vivre sans centrale nucléaire. »
    M. Kan a souligné que les risques du nucléaire étaient trop élevés, ajoutant que le Japon devrait faire des sources renouvelables comme le solaire, l’éolien et la biomasse le nouvel axe de sa politique énergétique avec les économies d’énergie.
    Nouvel Obs

  19. Bonjour

    Quand on construit une centrale nucléaire de 25000 metres cubes, on construit à côté de la centrale un robot broyeur de 75000 metres cubes .. Le tout à côté d’une montagne de terre de 10 000 000 de metres cubes..
    Dès qu’un accident grave survient, le robot broyeur broie la centrale en poussiere et la mélange à la montagne de terre afin que le taux de radioactivité devienne infime !!

    Mais voilà, pour le moment, l’humain est esclave de l’argent.. Alors, je propose de remplacer l’argent par du temps réalisé à faire de bonnes actions pour sortir de la corruption généralisée et nous orienter vers l’Amour qui est, ni plus ni moins, que de faire le BIEN..

  20. La dimension des dégats en cache une autre : la carence du pouvoir politique , si ce n’est la corruption , et la passivité des ‘citoyens’ .
    Déjà , en soi , le nucléaire est anti-démocratique , il nécessite une centralisation et une forte police. Ensuite : cette centrale était douteuse , déjà avant , ce n’est que laborieusement que des rustines ont été rajoutées . Mais le clou c’est la maniére dont la crise a été traitée par le pouvoir .
    On commence à soupçonner que nous ne sommes pas mieux lotis avec nos tout-puissants
    EDF et Areva . Je ne suis pas sur en l’état actuel que méme si une centrale pétait en France , on déciderai de neutraliser les Docteurs Fol-Amour à l’oeuvre .

  21. C’est vraiment se moquer du monde (et là j’ai fait un ennnorme effort pour rester correct) que d’oser affirmer un quelconque degré de maîtrise de la situation. Je vous invite tous à aller jeter un oeil à la tentative de description actualisée de la situation de la centrale faite sur forum-rpcirkus.com :

    http://www.forum-rpcirkus.com/t2102p150-les-informations
    post de Jansson-Guilcher,
    synthétique, clair, étayé… et par rapport à la communication du duo TEPCO/Gouvernement, un sacré grand écart.

  22. Hello,
    Je suis de retour en ma chère Bretagne, Bien que n’étant pas acquittée de ma contribution en 07, je propose de doubler la mise en 08. Fuku continue et nous aussi d’ailleurs….merci à Paul et à tous les contributeurs de ce merveilleux Blog. Ah au fait, si vous souhaitez bien que la Bretagne vous attire éviter l’affluence des côtes, venez par chez nous, il y a l »Art dans les Chapelles », de nombreux gîtes, et la Bretagne Centrale. Allez un bon Fest-Noz et vous comprendrez….combien bien qu’un peuple triste, nous savons rire. Vôtre. France Furby.

Les commentaires sont fermés.